L'autre côté de la médaille
2 Juillet 2009 , Rédigé par patricks Publié dans #DIVERS
Dans "Sentiment de Plénitude" (ou de quiétude), j'exprimais l'immense bonheur de sentir l'influence de Muriel Baptiste, sa présence, celle de son âme ou de quelque chose qui y ressemble fort.
C'est une ivresse formidable, et la preuve (pour moi, peu m'importe ce que l'on en pense) qu'il y a un au-delà et qu'elle s'y trouve.
Cette persuasion a un travers, c'est que l'envie de le rejoindre revient régulièrement à présent . Chose qui n'a rien à voir avec le fait que douze fans de Michael Jackson aient mis fin (soit disant) à leurs jours depuis l'annonce du décès de ce chanteur que je n'admirais guère. Muriel est toute autre pour moi : une femme, dont je suis tombé amoureux à l'âge de sept ans et demi, dont j'ai suivi la carrière jusqu'en 1973 soit sa fin de carrière, dont j'ai toujours été passionnément amoureux. Elle est LA FEMME comme Irène Adler l'est pour Sherlock Holmes, elle est tout simplement la femme de ma vie.
Si comme je le constate son esprit est bien disposé à mon égard, si elle veille sur moi et peut être m'aime, je ressens un sentiment bizarre. La rejoindre là où elle est ne devient plus un acte de désespoir, mais au contraire un formidable espoir de retrouvailles.
Je vis comme si le monde s'était arrêté en 1973. 2009 n'est qu'un mauvais cauchemar sans plus de repères.
Je pense ce soir à cette chanson que Gilbert Bécaud a enregistré juste avant sa mort et qui est sorti de façon posthume: "Je partirai".
Gilbert BECAUD: JE PARTIRAI
Il faudra bien que ça arrive : je partirai.
Il faudra bien que ça arrive : je partirai.
Tu pleureras, j'en pleurerai.
Tu haïras, je te plaindrai.
Mal installé entre deux rives, je partirai.
Faudra pas que tu t'en étonnes, je partirai.
Je ne veux déranger personne : je partirai.
Tu sais, parfois il faut casser,
Casser les coeurs et les idées.
Les numéros de téléphone, faut les changer.
Il faut changer d'air les valises : je partirai.
Il faut changer donc notre église, je partirai.
Les biscottes et le train-train,
Le thé au citron du matin,
Les robinets se gargarisent, je partirai.
(Refrain)
Mes chimères
Mes chimères
Sont au fond de mon désert
Prisonnières
Prisonnières
Des bouteilles à la mer.
Couloir des hautes surveillances, je partirai
Vers les couloirs de mon enfance ou je courais.
Un mot de plus, un mot de moins,
Una bonnet d'âne et puis au coin.
C'était le début des offenses, je partirai.
Je n'écris plus en lettres rondes : je partirai.
Fini les chambres en rotonde : je partirai.
Fini l'amour à la grimace,
Le consommé en demi-tasse.
Moi, il me faut des tours du monde, je partirai.
(Refrain)
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Catégories
- 625 VOYAGE DANS LE TEMPS
- 366 JOURNAL 1973
- 315 DE LA GLOIRE AU DECLIN 1973-74
- 282 CARRIERE DE MURIEL
- 272 JOURNAL 1972
- 202 JOURNAL 1973 Janvier Avril
- 181 JOURNAL 1972 2e rédaction
- 180 JOURNAL POSTHUME IMAGINAIRE
- 81 JOURNAL 1974
- 73 MATCH CONTRE LA VIE
- 71 ALBUM PHOTOS
- 67 DIVERS
- 39 AUTOUR DE MURIEL
- 33 NEWS
- 31 EVENEMENTS
- 30 BIBLIOGRAPHIE - PRESSE
- 28 SOUVENIRS
- 26 TEMOIGNAGES
- 24 LA VIE DE MURIEL
- 24 VIDEOGRAPHIE
- 20 2017
- 19 HORS SUJET
- 18 JOURNAL 2015
- 17 INTERVIEWS DE MURIEL
- 17 LIVRES
- 15 Les forêts de Normandie Journal 1972
- 13 RETOUR VERS LE PASSE
- 13 VIDEOS
- 12 DES LIVRES AUX FILMS
- 12 NOSTALGIE 70
- 11 LA JEUNE YVETTE BAPTISTE
- 10 La passion pour Muriel Baptiste Journal 1973-74
- 6 MUSIQUES DES FILMS DE MURIEL
- 5 JOURNAL 2016
- 4 POEME
- 3 FILMOGRAPHIE
- 2 DOCUMENTS MURIEL AU NATUREL
- 2 LIENS INTERNET SUR MURIEL
- 1 REVUES ET JOURNAUX PARLANT DE MURIEL