hors sujet
EMMA
Emma est née le 25 mai 1984 à Florence, pour très vite habiter la campagne salentine. Je l'ai découverte au festival de San Remo 2012, elle était la première à chanter, et j'ai trouvé son titre fabuleux, alors qu'au festival, je guette plutôt les anciens de la musique italienne. "Non è l'inferno" a gagné le festival, comme je l'avais prévu, un tube digne des meilleurs chansons de Tozzi et de Ramazzotti.
Les années ont passé, Emma a sorti cinq albums studios et deux DVD live, on trouve aussi des concerts sur Internet. En 2012, à l'été, elle enchaînait avec un deuxième tube, "Cercavo amore", et son album 2012 a multiplié les singles à succès. Ses cinq albums sont disques de diamant!
Mais en 2012, Emma ne soignait pas son apparence, aujourd'hui, elle est devenue une belle femme, particulièrement sexy et élégante, elle a réussi le tour de force en cinq albums de devenir la chanteuse numéro 1 en Italie, et constitue un phénomène comme Mylène Farmer ou Hallyday en France. Pour avoir assisté à un premier concert le 26 février à Milan où la sono était trop forte, je peux dire que sa voix est d'une puissance extraordinaire. Elle rappelle en cela Lara Fabian que j'aime beaucoup. A l'Eurovision en mai 2014, avec "La mita città", elle arrive à une 21e et décevante place.
Mais Emma a quelque chose en plus, elle est une fille du peuple, fière de ses origines, et aimée non comme une "idole" mais comme une italienne lambda, raison pour laquelle son public comporte des jeunes et des moins jeunes, et à égalité des femmes et des hommes. Reine en Italie, prophète en son pays, je crains qu'elle ne tente pas l'aventure de Laura Pausini pour faire une carrière internationale, qui est l'un de mes deux souhaits les plus chers.
Mon autre souhait est qu'elle trouve le bonheur et ait un enfant. Elle a surmonté avec un courage qui fait toute mon admiration deux cancers de l'utérus, un en 2009, l'autre en 2014 qui a failli empêcher la tournée qui suivait la sortie de son album 2013 "Schiena". Sa rage de vivre lui a fait vaincre cette immonde maladie. Je me souviens qu'un enfant est ce qui a le plus manqué à Muriel Baptiste, et ne voudrais pas qu'Emma (dont on voit dans les émissions de variétés italiennes à quel point elle aime les enfants) en soit privé.
J'ai convaincu un ami fan de Kylie Minogue d'aimer Emma au point que je pense qu'il l'aime encore plus que moi maintenant. Emma durant ses concerts n'a pas peur de son public et descend dans la foule. Les gens la respectent, j'ai pu le voir de mes yeux, Hallyday s'il était descendu dans le public se serait fait écharper, pas Emma, pour les italiens, elle est une des leurs, leur porte parole.
Juste avant sa tournée 2019 (je l'ai vue à Milan), elle a défrayé la chronique en s'en prenant au gouvernement de Matteo Salvini en disant "Ouvrez les portes" (aux migrants). Elle s'est faite insultée par un sbire de Salvini qui a été expulsé immédiatement du parti La Ligue.
Emma se met en danger, fait preuve d'un courage tant contre le cancer que contre les idées reçues (l'homophobie), ce qui en fait une femme forte.
Emma a fait un énorme tube en 2013 avec "Amami" (Aimes-moi). Elle n'a pas besoin de le demander.
Emma, tu rends la vie plus belle, et tout le monde me dit que l'on ne m'a jamais vu aussi heureux depuis que je t'ai vue en concert.
Adieu Elizabeth Baur
J'ai appris hier sur Facebook qu'à 69 ans, le cancer nous enlève la belle Elizabeth Baur, Teresa O'Brien dans "Le Ranch L" (diffusé en France de 1970 à 1974), et Fran Belding dans "L'homme de fer" (que nous avons découverte sur Antenne 2 en 1976).
Cette sage actrice, qui est contemporaine de Muriel (un peu plus jeune de quelques années seulement) avait arrêté sa carrière en 1976 pour devenir peintre. Elle est revenue avec Barbara Anderson dont elle avait pris la suite dans le téléfilm "Le retour de l'homme de fer" tourné juste avant la mort de son interprète principal Raymond Burr.
C'est la quatrième disparition d'artiste qui m'affecte cette année après Roger Moore, Paloma Matta et Suzan Farmer, cette dernière décédée le 17 septembre, précédant de peu Elizabeth le 30. Suzan ne tournait plus depuis 1980, Elizabeth a fait quatre apparitions de 1977 à 1984, et un retour exceptionnel en 1993. Ces deux filles était des contemporaines de Muriel Baptiste, surtout Suzan née le 16 juin 1942. On vit beaucoup Suzan jouer avec Roger Moore, d'abord dans "Le Saint" puis "Amicalement vôtre". Elizabeth tout comme Suzan jouait les sages jeunes femmes, et ont mené une carrière à travers leurs rôles assez similaires à celle de Muriel.
69 ans pour Elizabeth, c'est jeune pour mourir de cette saleté de cancer. J'avais fait la chronique des épisodes avec Elizabeth dans "L'homme de fer" sur le site "Le monde des avengers". http://lemondedesavengers.fr/hors-serie/annees-1960/l-homme-de-fer-1967-1975
Même si évidemment le chagrin pour moi n'est pas comparable avec Muriel, je pense beaucoup à elle.

VALERIE
A partir du 26 juin 1974, chaque soir sur la 2e chaîne ORTF, je regardais un feuilleton sentimental genre "Les dernières volontés de Richard Lagrange" : "Valérie", avec une débutante, Sylvie Milhaud (peu connue car elle n'a ensuite fait que du théâtre).
Ce feuilleton était passionnant, mais comportait 40 épisodes. On y retrouvait Guy Chapelier (la voix française aujourd'hui de l'acteur Scott Bakula), Gisèle Casadessus, Gabriel Cattand, Bérangère Dautun, Georges Staquet (celui qui en valet de Robert d'Artois Lormet étrangle Muriel enfin Marguerite de Bourgogne dans "Les Rois maudits").
Mais le 23 juillet, nous sommes partis en vacances à Bagnoles de l'Orne (le mercredi 24, je ratai ainsi Muriel Baptiste dans "Un curé de choc") et donc je pensais ne jamais voir la fin, d'autant plus que malgré un grand succès et le fait qu'il soit tourné en couleurs, ce feuilleton n'a pas été rediffusé.
J'ai fait l'étrange expérience, 43 ans plus tard, de voir la fin, en fait ayant un peu oublié les premiers épisodes, j'ai regardé les 40 épisodes sur le site de l'INA.
Après un début foudroyant, une intrigue passionnante, qui correspondait à ce que j'avais vu, les scénaristes ont visiblement manqué d'imagination. Au bout de 20 épisodes, ils ne savent plus quoi inventer, et la fin, que je n'avais donc jamais vue, se révèle décevante.
Je n'aurais jamais cru, tant de temps après, voir la fin de ce feuilleton typique de l'époque de Muriel.

Ma jeunesse s'en va
Je ne pensais pas avoir un jour de la peine pour un autre artiste que Muriel, mais Roger Moore a toujours été mon idole, en ce moment je lis l'intégrale du "Saint" (78 volumes) depuis plusieurs mois. James Bond, Lord Brett Sinclair et Simon Templar s'en vont d'un coup. Un jour où le terrorisme frappe le pays de Roger. Je suis très triste.
Sentiment de plénitude
21 novembre
Hier s’est produite une chose extraordinaire difficile à expliquer, dont j’ai peut-être déjà parlé sur ce journal ou sur celui de journal 2015.
J’ai ressenti soudain, dans l’après midi, une bouffée de chaleur et de bonheur, de sérénité, m’envahir tout le corps.
La première fois, c’était en 2007, lors d’un examen chez un ophtalmologiste. J’avais de l’appréhension et tout d’un coup, cette force positive s’est emparée de moi. Ma mère qui m’accompagnait ne m’a pas reconnue. Puis, le vendredi 27 juin 2008 au concert de Bruce Springsteen à Paris au Parc des Princes, juste après m’être rendu au 24 rue Pigalle pour la première fois, rue où j’avais ressenti des ondes de bonheur. Ensuite, le vendredi 10 juillet 2009 au théâtre antique au festival de Jazz à Vienne lors de la soirée « Jazz mix night ». Au risque de radoter si je l’ai déjà raconté, ce soir-là, je suis parti avant la prestation de Seun Kuti. Revenant de Lyon où j’avais vu la maison natale (6 rue des trois rois) et la maternité (12 rue des Bournes) de Muriel Baptiste, j’avais garé au hasard ma Clio dans une ville que je croyais petite. En fait, j’étais bel et bien perdu en sortant du concert, au moment même où des voyous se battaient à coup de chaîne. J’ai marché comme un robot, insensible au stress, jusqu’à ma voiture, comme guidé par une main invisible.
Cette chaleur irradiante et merveilleuse n’arrive pas sur commande, ce serait trop beau, les autres occasions non citées furent rares. Souvent, j’ai prié et supplié pour que cela arrive, en vain, au point parfois de me faire douter de ce qui m’arrive dans ces moments-là.
Mais je sais au fond de moi que je dois jouir de ces moments fabuleux où tout mon être est transformé, où le stress et la peur me sont étrangers, remplacés par un sentiment de plénitude.
Je n’ai aucun doute, et l’on peut rire de moi, cela m’est égal : je sais qui vient hélas si rarement, de façon tant espacée, mais revient toujours au moment où je doute, et à chaque fois au moment où je ne m’y attends pas.
Je sais que c’est elle, son âme, son esprit, qui s’empare de moi. Puisse cela durer longtemps et arriver de façon plus fréquente. Ce 20 novembre 2016, venant de je ne sais où car je ne suis pas porté sur le mystique, et ne cherchant pas à connaître l’origine, Muriel était là. L’amour que je lui porte ne s’adresse pas au néant, je ne peux en dire plus, ces choses là me dépassent.
Dimanche 6 novembre
Cette année, le 6 novembre tombe un dimanche, comme en 2005.
Onze années ont passé depuis ce qui fut le plus triste jour de ma vie.
Après avoir regardé « Chanter la vie » de Pascal Sevran, j’avais mis une cassette vidéo du film « Psychose » l’après-midi. Un des films que je préfère d’Alfred Hitchcock. Je n’ai jamais voulu le revoir depuis.
Ce devait être un dimanche comme un autre, le remake des « Rois maudits » commençait le lendemain sur France 2.
« Ici Paris », auquel est abonné ma mère, avait consacré un article aux « Rois maudits », le magazine avait dû arriver depuis quelques jours, sans doute le jeudi. Mais « Ici Paris » n’est pas un magazine dont je pensais qu’il m’apprendrait quoi que ce soit de nouveau sur la saga de Maurice Druon.
Il y avait une interview d’Hélène Duc et j’ai appris la mort de Muriel Baptiste.
Onze ans ont passé, et le chagrin ne s’est pas estompé. J’avais 46 ans, j’en ai 57, plus que Muriel n’en aura jamais.
Après toutes ces années, je n’attends plus rien. Comme dans la chanson de Michel Jonasz, « Comme quelqu’un qui n’a plus personne, s’endort près de son téléphone ».
Chaque 6 novembre, depuis 2005, je pense très fort à ce jour qui a fait que dans ma vie il y a un « avant » et un « après ». Je pensais qu’avec le temps, le chagrin s’estomperait. Il n’en est rien.
Muriel était unique.
Une belle histoire
Les années passent et la fin d’année me rappelle à chaque fois les fêtes de Noël 1972, avec ma chère Muriel Baptiste dans « Les rois maudits ». Muriel cette année là fut mon plus beau cadeau de Noël.
L’autre jour, chez ma podologue, j’écoutais une chanson de 1972, « Une belle histoire » de Michel Fugain. Qu’est ce qu’elle est belle cette chanson, romantique, avec une superbe musique ! Si « Chante comme si tu devais mourir demain » en 1973 fut l’un de mes hymnes à Muriel avec « Tri Martolod » d’Alan Stivell et « La maladie d’amour » de Michel Sardou, objectivement, entre les deux de Fugain, c’est « la belle histoire » la plus jolie. « Sur l’autoroute des vacances, c’était sans doute un jour de chance, ils avaient le ciel à portée de mains, un cadeau de la providence, alors pourquoi penser au lendemain ».
Tant de films perdus...
Ce jour, j'aborde dans la rubrique "Il n'y a pas que Muriel dans la vie" le problème des films qui ne sont plus disponibles en dvd alors qu'ils sont très connus.
"A la recherche de Mr Goodbar" de Richard Brooks avec Diane Keaton et Richard Gere (1978), très peu diffusé en TV, existait en VHS. Mais voilà, les cassettes vidéo en 2014, il faut avoir un magnétoscope encore en marche pour les regarder.
Et ce film-là, depuis des lustres attend son édition DVD.
D'autres sont épuisés et des vendeurs les proposent à prix d'or sur internet, or ces dvd épuisés ne sont pas quantité négligeable, jugez plutôt avec la liste ci-dessous :
"I comme Icare" (Yves Montand/Henri Verneuil) : voici le commentaire sur Amazon :
A quand un vrai DVD pour ce film : on peut le trouver en espagnol, en italien, en allemand, peut-être en japonais, mais pas en français : incroyable.
"Les aventuriers" (Delon/Ventura/Reggiani) : épuisé, quelques vendeurs le proposent à des prix comme 104 euros! Sinon on le trouve, mais... pas en français.
Commentaire : "Le dvd est décrit comme parlant en castillan et en français, c'est faux, il n'y a pas de langue française".

Passage au blog payant
Contraint et forcé devant la vaquité des autres supports gratuits, j'ai pris six mois d'abonnement premium à 30 euros pour continuer ce blog.
Merci aux lecteurs de me signaler s'il y a toujours de la pub intempestive. Moi je n'en vois plus, mais j'ai bloqué les pubs avec le logiciel.
Bon un premier commentaire arrivé sur un autre article, que je vois à l'instant, semble confirmer que j'ai la paix avec ces pubs.
MESSAGE
La société Overblog a été rachetée par une entreprise qui ne pensant qu'au fric a décidé de chasser tous les bloggeurs non payants (qui n'ont pas de compte "premium"), en abreuvant leurs blogs de pubs agressives comme vous pouvez le voir depuis le mardi 5 août.
J'ai migré mon blog sur eklablog à l'adresse
http://lesfansdemurielbaptiste.
eklablog.com/
Et plus que jamais, je suis content d'avoir écrit un livre sur Muriel, car la longévité des blogs, on voit ce qu'il faut en penser!