Vivre dans le déni
25 Janvier 2014 , Rédigé par patricks Publié dans #DIVERS
Depuis le dimanche 6 novembre 2005, vers 18h, je ne suis plus le même. Ce jour-là, j'ai appris que la comédienne Muriel Baptiste, à qui je voue une passion depuis l'âge de sept ans et demi, soit 1967, et qui avait disparu de la circulation ne donnant plus de nouvelles au public depuis 1974, s'était en fait suicidée le jeudi 7 septembre 1995 à 18h à Paris.
Je l'ai pourtant cherchée, Muriel : ainsi en avril 1987, pour la 3e diffusion des Rois maudits chaque samedi soir sur Antenne 2, j'ai avec un minitel fait tous les départements de France en appelant toutes les Muriel Baptiste dans l'annuaire. Cela vous donne idée de mon cas.
J'ignorais hélas que son vrai nom était Yvette Baptiste, c'est con la vie, ça tient parfois à un prénom. Je suis sûr qu'elle serait toujours là si je l'avais trouvée, je lui aurais prouvé que ses fans l'aimaient.
Même si je ne manque pas de me rendre une fois l'an sur sa tombe, au cimetière de Pantin, pour fleurir l'endroit, je ne ressens que le vide là bas, la mort, l'absence, le néant absolu.
Par contre, en me promenant 24 rue Pigalle, devant son appartement des années de gloire, je ressens sa présence. Ellle a vécu toute sa carrière à cet endroit. Les lieux ont gardé son empreinte. C'est comme si elle était invisible, à mes côtés, idem à Lyon devant la maternité où elle est née, 12 rue des Bournes, qui est devenue une copropriété, ou au 6 rue des trois rois, près de la Guillotière, la maison de son enfance.
J'ai visité le 6 rue Pierre Budin, qui fut son dernier appartement, on m'a montré sa baignoire, l'emplacement où était son lit, qui est l'endroit où elle a perdu la vie. Je ressentais une présence hostile, Muriel estimant que je violais son espace privé.
En 2007, j'ai sorti chez Publiblook un livre, "Muriel Baptiste, la reine foudroyée", qui posait plus de question qu'il ne donnait de réponses.
En avril 2014, je vais essayer d'accéler la sortie chez Persée/Hachette sort la biographie définitive : "Muriel Baptiste : "La vie, quelle gifle".
Je raconte tout. Ses tournages par le détail, sa carrière, sa vie privée, les raisons qui l'ont éloigné des médias, et les raisons de son acte irréparrable.
Je n'accepte pas la mort de Muriel, je vis dans un monde sans Muriel qui n'a plus de sens, mais ce livre devrait la remettre dans l'actualité de 2014, la faire connaître à ceux qui ne l'ont pas connue.
Il n'y aura pas de troisième livre, mais le jour de ma mort, soit je la rejoindrais dans le néant, soit, s'il existe comme je le pense quelque chose après la mort, je la rejoindrais, comme Allison Dubois son mari dans le dernier épisode de "Médium".
Muriel, je t'aime.
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