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Fans de Muriel Baptiste

Noël

2 Mars 2009 , Rédigé par patricks Publié dans #NOSTALGIE 70


Le Noël de l'année 1972 garde une saveur toute particulière dans la mesure où il est celui dont je me souviens le mieux. Avant celui-là, mes fêtes de fin d'année des sixties ont des couleurs de crêche ,santons, et sapins,  de faux pères Noël à l'entrée des Monoprix et de trains électriques. Celui de 1971 me ramène en mémoire le feuilleton "La dame de Monsoreau", et le fait que j'avais commandé au père Noël trois trains électriques (rien que cela!). J'en ai obtenu deux sur trois mais garde avec une mauvaise foi désarmante le souvenir du modèle de train que je n'ai pas eu.
Et puis, il y a eu ce merveilleux mois de décembre 1972, le retour de Muriel Baptiste dans "Les rois maudits", l'apogée (et le chant du cygne) de sa carrière. Il y avait aussi d'autres séries qui me passionnaient: "Match contre la vie" avec Ben Gazzara, "Les gens de Mogador", et j'avais obtenu de regarder fort tard le très ennuyeux "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages" le 31 décembre 1972.
Curieusement, le noël 1973 s'est accroché à ma mémoire, avec en tout premier lieu l'absence de Muriel, que j'ai cruellement ressentie. Toujours pas de programmation à l'époque de "La double vie de Mademoiselle de La Faille", téléfilm annoncé par Muriel en juillet 1972. En lieu et place des "rois maudits", nous avions un autre feuilleton de Claude Barma, "D'Artagnan", une rediffusion, mais première vision pour moi. Toutefois, Antonella Lualdi et Paloma Matta étaient loin de m'émerveiller comme Muriel. Le soir de Noël, on m'offrit un petit magnétophone à cassette sur lequel pour faire plaisir à mes parents j'enregistrais la messe de Noël, en Suisse, au cours de laquelle le chanteur Gilbert Bécaud interpréta plusieurs titres.
A Noël 1974, je pensais beaucoup moins à Muriel, émerveillé que j'étais par Roger Moore dont deux films sortaient au cinéma: "Gold" et le James Bond "L'homme au pistolet d'or". Si je n'ai vu qu'une fois "Gold", dont l'exploitation en salles dura peu, qui voudra croire que je vis douze fois le James Bond? Deux fois de suite cette fin d'année là, mais le film ressorti à l'été 1975 puis à l'été 1978. Coincidence étrange: le 31 décembre 1974, la seconde chaïne ORTF mourante diffusa "Casino Royale" (au même créneau horaire que deux avant "Les canards sauvages"). Il s'agit de la version parodique avec David Niven, pas d'un "vrai" James Bond.
A partir de 1975, il faut croire que je suis sorti du monde merveilleux de l'enfance car je n'ai plus gardé au fond de ma mémoire de beaux Noëls, je dirais que durant ma vie d'adulte, il y en eu de mauvais, celui de 1983 (Un deuil), de 1988, 1989 et surtout de 2000, qui m'ont presque fait détester cette période de l'année.
Je ne veux me souvenir que d'un seul Noël, celui des "Rois maudits" et de Muriel Baptiste. L'attente entre la diffusion des deux épisodes "Le roi de fer" et "La reine étranglée", soit du 21 au 28 décembre, fut comme un long cadeau de fin d'année d'une semaine.
Je savais cependant, à cause de "Télé Poche", que le 28 décembre marquait la fin du personnage que Muriel jouait dans la série.

Photo inédite Muriel Le roi de fer

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