Vendredi 13 Juillet 1973

Le futur président Ronald Reegan est la vedette du quatrième épisode de "Haute Tension", "Nuit de terreur", un épisode dans lequel un ancien condamné à mort se venge d'un juge, en lui faisant vivre ce qu'il a vécu. L'épisode est programmé sur la Une à 20h45, après le cinquième de "Un Homme, une ville".

Sur la 2, débute la très belle série "L'éloignement", dans laquelle l'héroïne trompée cherche des excuses à son mari et s'enfuit en retournant chez ses parents, persuadée qu'elle est responsable de l'infidélité de son mari car elle ne peut avoir d'enfants.

Feuilleton poignant et déchirant, le générique montre le train qui emmène la jeune femme loin de son domicile, à 19h45 sur la 2. Il est suivi de la première diffusion du film d'Hitchcock "Les Oiseaux" que j'étais un peu jeune pour regarder, et de toute façon, je regardais la série "Haute tension".

A 15h45, le fade "Maya" n'en finit pas de s'éterniser, avec le huitième épisode "L'autobus de Ramahad", autant dire que l'on s'ennuie l'après-midi. A moins de se passionner pour le tour de France dont c'est la 12e étape.

En ce mois de juillet 1973, je croyais encore fermement que Muriel Baptiste n'en avait pas fini avec sa carrière et allait revenir. Je ne pensais qu'à elle et bien davantage que l'été précédent où elle était deux fois par jour à la télévision avec "La Princesse du rail" et "Richard Lagrange".