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Fans de Muriel Baptiste

Le Corso des tireurs - 1

11 Août 2013 , Rédigé par patricks Publié dans #CARRIERE DE MURIEL

LE CORSO DES TIREURS – 1

 

Dans les années 60-70, un certain Ange Bastiani circulait en toute liberté et écrivait des romans policiers. Philippe Ducrest décida d’adapter son roman « Le corso des tireurs », tireurs signifiant les pickpockets qui tirent des poches les portefeuilles, et « corso » car l’histoire se passe au carnaval de Nice.

Non seulement Bastiani ne se cachait pas, mais il tenait un petit rôle dans l’adaptation de son livre, Victor.

Le samedi 25 août 1973, cette ordure a droit a deux pages et une interview avec photos dans Télé 7 jours pour la diffusion de « Une atroce petite musique » avec Alice Sapritch qu’il a écrit.

Il évoque « Le Corso des tireurs » : « Ce n’était pas fameux. Heureusement, la diffusion est passée inaperçue.. en mai 1968. »

Sur son passé, Eric de Goutel qui signe l’article écrit à la suite de Bastiani : « J’ai fait l’expérience du milieu. J’ai fait pas mal de taule ».

Eric de Goutel justifie alors « Ces années noires, suite logique de quelques braquages et autres balivernes dont certaines politiques, se sont déroulées à Fresnes, puis à Fontevrault.

Balivernes… Les victimes apprécieront. Regardez donc sur google qui était ce fumier qui est mort tranquillement dans son lit en 1977.

Victor Marie Lepage, collaborateur des nazis, tortionnaire, préposé aux questions juives, engagé par la milice de la rue Lauriston ou siégeait la Gestapo, c’est Ange Bastiani.

A la différence de Papon, Bousquet, Touvier, Lepage/Bastiani n’a jamais rendu de comptes pour ses crimes après la libération. Il s’est sauvé et a échappé à l’épuration. Mais bon, en 1978, Maurice Papon était le ministre du budget de Raymond Barre !

Ma pauvre Muriel, dire que tu as cotoyé cette ordure qui méritait le peloton d’éxécution pendant ton film. « Le Corso des tireurs » est filmé pendant le carnaval de Nice en février 1967, mais l’ORTF décida de le garder pour une programmation en couleurs, et cela explique la diffusion en mai 1968.

Dans cet ultime téléfilm sous la direction de Philippe Ducrest, Muriel retrouve Paulette Dubost, Alfred Adam, José Luis de Villalonga, et tourne avec Henri Vilbert qui sera le notaire Montigny dans « Richard Lagrange ».

Benito Melchior (Henri Vilbert) est un prestidigitateur et un pickpockett, mais une maladie l’empêche désormais d’exercer ses tours. Sa sœur Mercédès (Paulette Dubost) est une voyante qui arnaque les riches clients. Babeth (Muriel Baptiste), fille de Mercédès, parcourt le carnaval en volant les touristes, tirant les portefeuilles des poches . Voici sa première apparition dans le téléfilm.  Elle participe à une bataille de fleurs et de confetis.

 

Nous la verrons dans ce film déguisée en lapin fort sexy. En voici un avant goût.

 

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J
<br /> José Luis de Villalonga était non seulement acteur mais aussi romancier. De plus, c'était un authentique "Grand d'Espagne" comme on dit. Après avoir soutenu Franco, il s'en était éloigné. Il a<br /> joué aussi dans "Lumière violente", ou il tenait le rôle du gouverneur de Puerto-Perez. Il a une scène assez "musclée" (en paroles) avec Marianne Comtell qui joue le rôle de Manuela, l'héroine<br /> principale de ce feuilleton. On peut donc dire que José Luis de Villalonga est un peu le lien entre Marianne et Muriel qui bien que se connaissant, n'ont jamais eu l'occasion de tourner ensemble.<br />
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