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Fans de Muriel Baptiste

23 août 1972

23 Août 2017 , Rédigé par patricks Publié dans #VOYAGE DANS LE TEMPS

En août 1972, j'achetais comme à Montélimar Télé Poche à Bagnoles de l'Orne, j'apprenais à cette occasion la diffusion de l'épisode de "Bob Morane" : "Le dragon des Fenstone". Cette histoire existe en roman mais en bande dessinée, avec ce qui aurait nécessité, pour faire bondir le téléspectateur, des moyens financiers importants. J’ai dit la cruelle déception que j’ai éprouvée en visionnant l’épisode cet été 2017. Le septième épisode diffusé ce 23 août était « Le lagon aux requins ».

A 19h35, « Flipper le dauphin », et un treizième épisode intitulé « Danger », tandis que le soir, on avait le choix entre sur la une, des variétés de Mick Micheyl, « Entente cordiale » (Fugain y chantait notamment « La belle histoire ») et sur la deux « Taras Bulba » avec Yul Brynner. Il n’y avait que deux chaînes, et je crois que j’aurais regardé les variétés, même s’il n’y avait pas de chanteurs très intéressants à part Michel Fugain. Ce n’était pas une soirée télé indispensable, et j’appréciais mes vacances normandes. Comparé à ce que nous offre la télévision aujourd’hui, c’était un festin de roi. Je comprends tous les gens qui ne la regardent plus, les programmes étant devenus indigents. Entre « Camping Paradis », « Joséphine Ange Gardien », « The Voice » et Arthur, la télévision française n’a plus aucun intérêt.

Je pensais à Muriel qui m'avait tenu en haleine, émerveillé, tout le mois de juillet. Il faisait beau à Bagnoles et la Normandie se prêtait à la rêverie, avec ses forêts sans fin pour le promeneur solitaire que j'étais, enfin pas tout à fait solitaire puisque j'arpentais les forêts avec mon chien.

Quelle merveille lorsque même absente, une comédienne vous accompagne dans votre quotidien tellement vous l'avez en tête. J’aurais pu être amoureux de tant d’autres, comme Marthe Keller, « La demoiselle d’Avignon », mais non, il n’y en avait qu’une, il n’y en aura qu’une, et c’est Muriel. En 1972, lorsque vous disiez que vous aimiez Muriel Baptiste, on ne savait pas de qui vous parliez, malgré « La Princesse du rail » et « Richard Lagrange », alors ne parlons pas des années qui suivirent, ou d’aujourd’hui.

 

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