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Fans de Muriel Baptiste

Lundi 25 Septembre 1972

25 Septembre 2011 , Rédigé par patricks Publié dans #JOURNAL 1972

Deuxième épisode de "L'homme qui revient de loin". On peut reprocher au premier épisode d'avoir été trop discret, d'être un épisode d'exposition qui dissimule que les cinq suivants vont nous entraîner dans la terreur.

 

Et souvent je pense que des téléspectateurs, peu emballés par cette histoire de famille La Bossière et de la rivalité entre le frère riche et le déchu dans le premier épisode, ont pu laisser le train en route.

 

Ce qui serait très dommage, car ce feuilleton est l'un des plus réussis que nous ait offert la télévision française.

 

Poussé par un motif mystérieux et impératif, André de La Bossière a quitté précipitamment son domaine, pour, du moins le prétend-il, un voyage d'affaires d'une durée indéterminée. Il laisse la direction de ses affaires à son frère Jacques et à  la femme de celui-ci, qui viendront s'installer au château et s'engagent à veiller sur les deux enfants du châtelain, François et Germaine. Dès qu'elle prend possession de sa nouvelle demeure, la fougueuse Fanny, emportée par son allégresse, transforme et rajeunit tout. Elle engage une nouvelle domestique et un chauffeur.

Quant à André, il ne donne pas de ses nouvelles, mais Jacques et Fanny s'en soucient fort peu. Cependant, la jeune femme est parfois rendue nerveuse par l'attitude hostile et rébarbatrice des domestiques et surtout par les réflexions de son neveu, François. L'enfant leur rappelle un peu trop ostensiblement qu'ils ne sont pas vraiment les maîtres de ces lieux. Quant à Marthe, elle sombre tout doucement dans la neurasthénie. Un soir son mari, le notaire Saint Firmin, la retrouve allongée au bord de l'étang où elle a l'habitude de faire sa promenade.

 

La diffusion permet de rééditer au livre de poche le roman de Gaston Leroux, datant de 1916. Mais les petits malins qui comme moi l'achètent en sont pour leurs frais. Le livre est court et la fin bâclée n'a rien à voir avec celle que nous donnera la télévision. Le scénariste Claude Desailly a tout réécrit avec bonheur. Il a imaginé une conspiration démoniaque dont le notaire Saint Firmin, personnage secondaire à peine évoqué dans le livre, est le maître d'oeuvre. Là où Gaston Leroux laissait faire le hasard, Desailly a construit une intrigue terrifiante.

 

Le deuxième épisode nous entraîne vite dans les tables tournantes, les fantômes, et nous attendons avec impatience la suite.

 

Voilà un merveilleux feuilleton qui permet de passer l'automne en attendant "Les Rois maudits" avec Muriel.

 

Corso-des-tireurs.jpgLes chevaliers du cielLes risques du metier

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