Dimanche 23 juillet 1972

Rien à voir le dimanche à part le troisième épisode de "Quentin Durward". Le soir sur la Une, Chabrol nous offre encore un nanar, "Le tigre aime la chair fraiche".

Télé 7 jours nous propose un reportage sur la Crampton utilisée dans "La Princesse du rail" et nous montre Muriel Baptiste à côté d'un chauffeur. Mais portant des lunettes anti escarbilles et une coiffe, on ne la reconnaît guère.

Pas de reportage sur Muriel malgré la couverture, Télé 7 jours se contente de mentionner qu'on va la revoir dans "Les Rois maudits".

Néanmoins, ce mois de juillet 1972 reste exceptionnel puisque même durant la diffusion des "Rois maudits", Muriel ne bénéficiera pas d'une telle exposition médiatique.

Avec les projets qu'elle annonçait ("La double vie de Mlle de la Faille"), on pouvait s'attendre à une grande et longue carrière.

L'été avait quelque chose de magique. "La Princesse du rail" est un drame qui avait gardé intact tout son potentiel d'émotion. A cinq ans d'intervalle, la série allait marquer deux générations de téléspectateurs, et devait rester la participation la plus marquante de Muriel Baptiste. Seuls "Les Rois maudits" allaient la détrôner et modifier cette situation.

Muriel restera Marguerite de Bourgogne dans l'inconscient collectif.