Samedi 1er Février 1964
23 Décembre 2012 , Rédigé par patricks Publié dans #JOURNAL POSTHUME IMAGINAIRE
Je sympathise de plus en plus avec Renée et Régis, mais pas pour les mêmes raisons.
A Renée, je raconte mes projets : "La Famille Anodin", "Plainte contre X" et "Déclic et des claques".
Renée connait de vue José Luis de Villalonga qui m'a proposé "Plainte contre X". Je pense que le succès de "Gigi" va m'ouvrir les portes.
"La Famille Anodin" a déjà été fait en 1955 à la télévision, Renée l'a vue et s'en souvient. Elle me dit que ce sera le tremplin idéal pour me faire connaître des masses.
C'est l'effet feuilleton. Renée pense que c'est une bonne chose, à condition de ne pas se faire cataloguer dans un rôle.
Elle me dit de ne pas attendre des miracles de "Déclic et des claques", qui est une petite production. Et elle pense que j'aurai un rôle modeste dans le film.
Cet après midi, les répétitions commencent plus tôt. L'affiche a été refaite à toute vitesse, et Renée Saint Cyr passe en haut tandis qu'Alice Cocéa a disparu.
Renée propose de me donner un coup de main pour ma carrière. Je la connais depuis 24h et elle m'a déjà prise sous son aile.
Je gagne si peu lors de cette tournée que je n'aurai pas assez d'argent pour payer mon loyer le 5 de ce mois. Bel Gazou a beaucoup investi dans la tournée, nous mangeons dans les meilleurs restaurants, descendons dans les plus luxueux hôtels mais je suis une inconnue et j'ai un cachet de misère. Ce que je gagne chez Catherine ou Marie Claire a côté est une fortune.
Mais je n'ose pas en parler à Renée, et d'ailleurs qu'y pourrait-elle ? Elle m'assure déjà de ma participation au film avec Mike Marshall.
Le problème, c'est que je n'ai pas dit à mon propriétaire que je partais pour plus de trente jours. Que faire ? Lui écrire ? Pour lire d'attendre le mois prochain ou mon retour ?
Je ne sais pas si c'est une bonne idée de jouer trois soirs à Marseille, il y a moins de monde qu'hier, bien que la pièce reste un succès. Renée Saint Cyr et Paul sont connus et attirent sur leur nom des spectateurs.
A peine arrivé, Régis a entrepris de me faire la cour. Une cour discrète. Mais je devine que je lui plait. Il reste cependant discret et n'est pas trop direct.
Après la pièce, nous avons dîné dans la joie et j'ai même signé mon premier autographe. Renée et Paul sont bien sûr plus sollicités que moi.
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