Sentiment de plénitude
21 Novembre 2016 , Rédigé par patricks Publié dans #HORS SUJET
21 novembre
Hier s’est produite une chose extraordinaire difficile à expliquer, dont j’ai peut-être déjà parlé sur ce journal ou sur celui de journal 2015.
J’ai ressenti soudain, dans l’après midi, une bouffée de chaleur et de bonheur, de sérénité, m’envahir tout le corps.
La première fois, c’était en 2007, lors d’un examen chez un ophtalmologiste. J’avais de l’appréhension et tout d’un coup, cette force positive s’est emparée de moi. Ma mère qui m’accompagnait ne m’a pas reconnue. Puis, le vendredi 27 juin 2008 au concert de Bruce Springsteen à Paris au Parc des Princes, juste après m’être rendu au 24 rue Pigalle pour la première fois, rue où j’avais ressenti des ondes de bonheur. Ensuite, le vendredi 10 juillet 2009 au théâtre antique au festival de Jazz à Vienne lors de la soirée « Jazz mix night ». Au risque de radoter si je l’ai déjà raconté, ce soir-là, je suis parti avant la prestation de Seun Kuti. Revenant de Lyon où j’avais vu la maison natale (6 rue des trois rois) et la maternité (12 rue des Bournes) de Muriel Baptiste, j’avais garé au hasard ma Clio dans une ville que je croyais petite. En fait, j’étais bel et bien perdu en sortant du concert, au moment même où des voyous se battaient à coup de chaîne. J’ai marché comme un robot, insensible au stress, jusqu’à ma voiture, comme guidé par une main invisible.
Cette chaleur irradiante et merveilleuse n’arrive pas sur commande, ce serait trop beau, les autres occasions non citées furent rares. Souvent, j’ai prié et supplié pour que cela arrive, en vain, au point parfois de me faire douter de ce qui m’arrive dans ces moments-là.
Mais je sais au fond de moi que je dois jouir de ces moments fabuleux où tout mon être est transformé, où le stress et la peur me sont étrangers, remplacés par un sentiment de plénitude.
Je n’ai aucun doute, et l’on peut rire de moi, cela m’est égal : je sais qui vient hélas si rarement, de façon tant espacée, mais revient toujours au moment où je doute, et à chaque fois au moment où je ne m’y attends pas.
Je sais que c’est elle, son âme, son esprit, qui s’empare de moi. Puisse cela durer longtemps et arriver de façon plus fréquente. Ce 20 novembre 2016, venant de je ne sais où car je ne suis pas porté sur le mystique, et ne cherchant pas à connaître l’origine, Muriel était là. L’amour que je lui porte ne s’adresse pas au néant, je ne peux en dire plus, ces choses là me dépassent.
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