journal 1972
Jeudi 28 décembre 1972
Jeudi 28 décembre 1972, c'est le zénith de la carrière de Muriel, jamais plus elle ne connaîtra le haut de l'affiche ni un tel succès.
Beaucoup de gens ne se souviennent d'elle que pour "Les rois maudits".
J'étais devant mon petit écran ce jour-là.
L'après midi, le neuvième épisode de "Match contre la vie" : "A l'est de l'Equateur", racontait l'histoire d'un homme qui se fait passer pour mort et que Paul Bryan parvient à retrouver au prix d'un périple dans la jungle. Mais il ne livrera pas le secret de celui qui a fui la civilisation.
20h30 arrivèrent. Ma mère, ma grand-mère et moi virent défiler le générique.
"Les rois maudits" continuent donc après la mort de Philippe Le Bel. Nous retrouvons Marguerite en prison. Ses cheveux ont un peu repoussé.
Dans le premier épisode, j'avais cru que Pierre Michael jouait Marigny, là, je fis donc pleinement connaissance avec André Falcon que je devais revoir au cinéma dans "Les aventures de Rabbi Jacob".
Muriel en Marguerite est resplendissante. Enlaidie, fatiguée, la comédienne n'en reste pas moins aussi bouleversante que dans "La princesse du rail". Voulant résumer "Le roi de fer" pour ma mère, je mentionnais "La princesse du rail" au lieu de Marguerite, ce qui irrita ma grand-mère. Sa réflexion fut la suivante: "La princesse du rail n'a rien à voir là-dedans".
Je dévorais des yeux Muriel Baptiste tout le long de l'épisode. Ce second volet de la saga de Druon me bouleversa. Il resta longtemps ancré dans ma mémoire, et lorsque je le revis, en juin 1975 puis en avril 1987, le même effet se produisit.
Ce fut sans doute l'un des moments les plus intenses de mon enfance, ou adolescence, ou les deux réunies. La voix de Muriel, le rictus amer de Muriel, le sourire de Muriel, les cheveux de Muriel, elle était un trésor à l'état pur devant mes yeux dans le petit écran en noir et blanc.
La musique de Georges Delerue, pas celle du générique mais le thème des scènes tristes avec Muriel, s'imprima dans ma mémoire.
Bien sûr, beaucoup de choses passèrent très loin au-dessus de ma tête. Lorsque le comte Robert d'Artois demande au confesseur quel est le faible de la nature de Marguerite, et qu'il répond "la chair", je ne compris rien. Mais l'intrigue me passionna, elle était palpitante même en dehors de Muriel.
J'ai vécu une soirée passionnante. Dans la première partie, Muriel partage seule l'écran avec Blanche/Catherine Hubeau, puis ce sont les scènes avec Jean Piat. Un véritable jeu du chat et de la souris. D'autres personnages entrent en scène et nous éloignent de la prison de Chateau Gaillard où sont enfermées les princesses adultères. La magie de Claude Barma fit que je pensais réellement qu'il tournait à l'intérieur de ce cachot, alors que tout était filmé en studio aux Buttes-Chaumont.
Muriel ne revient que deux fois dans l'épisode, dans la scène qui correspond au chapitre du livre "La lettre du désespoir", puis au final "Les assassins dans la prison". La magie de la première vision, surtout si l'on n'a pas encore lu le livre, c'est de ne pas savoir quand Marguerite va surgir à nouveau.
Muriel m'a fait passer ce soir-là à une étape supérieure dans mon amour pour elle. Je l'adorais, et je revivais au fond, avec sa mort, le drame de la fin de "La princesse du rail". Ces rôles suivants ("Le premier juré", "La double vie de Mlle de La Faille", "L'affaire Bernardi de Sigoyer") et même la diffusion des "Risques du métier" le 4 février 1973 n'allaient pas me procurer le même plaisir, car le rôle de Marguerite n'avait d'égal que celui d'Annunciata Vidal.
Ma grande erreur fut de croire que ce n'était que le début, alors que la fin de sa carrière et le tournant de sa vie arrivaient. Je ne pouvais le deviner. C'était contre l'ordre des choses.
Lorsque le petit écran fut éteint, j'étais bouleversé. Son image en reine déchue allait longtemps hanter ma mémoire. La scène final avec Blanche pleurant devant le cercueil devint un repère dans mes souvenirs d'enfance. Il y avait avant et après le 28 décembre 1972.
Lorsque des feuilletons comme "Les gens de Mogador" ou plus tard (juin 1973) "Là-haut les quatre saisons" furent diffusés, je continuai à rêver de Muriel-Marguerite. Mais à la différence de l'association faite entre Annunciata et son interprète, cinq ans plus tôt, je savais bien qui était Muriel, et je savais que je l'aimais.
Trente-neuf ans plus tard, mes sentiments n'ont pas changé, même si elle n'est plus là.
Je mémorisais quasiment tous les acteurs de l'épisode, de Louis Seigner à Jean Piat, ou Georges Ser, et en les revoyant dans d'autres films, un prénom me revenait immédiatement en mémoire, celui de Muriel.
Mercredi 27 décembre 1972
Le temps passe et le jour n'arrive toujours pas. Mais suis-je si pressé qu'il arrive ? L'attente fait partie du plaisir.
Aucun souvenir du huitième épisode de "Match contre la vie", "Le guide", au terme pourtant fort. Autant que "Les tyrans" qui m'a marqué. Un safari en Afrique qui tourne mal, un indigène blessé, les touristes américains enlevés, le guide Car Hague joué par James Forrest condamné à mort.
Peut-être une panne est-elle survenue ? Cela arrivait de temps en temps Je me rappelle des épisodes des jours suivants.
"Poigne de fer et séduction" en arrive à son douzième épisode, "Une vieille histoire" et l'acteur Derren Nesbitt est encore dans la distribution, ce qui fait que j'ignore le titre du seul épisode que j'ai revu en 1976.
Dernière apparition de Jean-Claude Drouot dans le cinquième épisode des "Gens de Mogador" Son personnage y trouve la mort.
Muriel devait être sur des charbons ardents, car "La reine étranglée" est sans doute le film le plus important de sa carrière, elle le porte littéralement sur ses épaules.
Les choses que l'on attend passent trop vite et deviennent des souvenirs qui nous hantent longtemps.
Mardi 26 décembre 1972
Pas grand chose à voir ce jour-là. J'étais indulgent avec le cinéma d'André Hunebelle à l'époque pour regarder l'après-midi "Le miracle des loups" avec Jean Marais.
Le soir, il y avait juste Guy Lux.
De quoi parlait la presse TV ? Pas du Muriel hélas, mais de Candice Patou, future épouse de Robert Hossein, et alors inconnue en France mais célèbre en Allemagne.
Jean-Pierre Darras tourne la vie de Molière qui sera diffusée en novembre 1973 sous le titre "Molière pour rire et pour pleurer".
Henri Spade, le réalisateur de "La princesse du rail" avec Muriel, vient d'écrire un roman, "La Berthe" qui a obtenu une voix au prix Goncourt.
Le fantaisiste Gaston, de l'émission "Miditrente" se voit offrir de remplacer Jean Broussolle comme "Compagnon de la chanson".
La présentatrice Anne-Marie Godart se voit désigner "Miss Europe TV" dans un concours qui a lieu à Londres.
Télé 7 jours consacre deux pages à Marguerite de Bourgogne et à la Tour de Nesle, sans jamais mentionner Muriel. L'article est signé Geneviève Coste. C'est à croire que Muriel a refusé toute publicité.
J - 2 avant "La reine étranglée"
Lundi 25 décembre 1972
A 13h30, la première propose le film "Le roi et moi" de 1956 avec Deborah Kerr et Yul Brynner, alors que ce dernier tourne pour la télévision américaine un remake sous forme de série en treize épisodes, dans lequel Samantha Eggar reprend le rôle de Deborah, série qui sera programmée en mars 1973.
C'était "l'année Louis Velle", puisqu'après trois feuilletons, "La demoiselle d'Avignon" en janvier, "Le 16 à Kerbriant" en février et "L'homme qui revient de loin" en septembre, il revenait le soir de Noël dans "Les témoins" avec Marianne Comtell.
Hélas, ce programme était en concurrence avec le quatrième épisode des "Gens de Mogador" sur la 2. L'épisode annonçait les drames après les joies, avec la mort par méningite de Cyprien, l'enfant de Julia et Rodolphe.
A 15h15, sur cette même deuxième chaîne, j'avais eu la mauvaise idée de regarder le show Caterina Valente et Michel Legrand à l'Olympia. Ennuyeux au possible.
Muriel, après "Le roi de fer", devait attendre le 28 décembre avec impatience comme moi pour voir "La reine étranglée" qui allait marquer l'apogée de sa carrière.
J moins 3 avant les retrouvailles.
Dimanche 24 décembre 1972
C'est une télévision bien festive qui nous attendait pour ce Noël 1972. La deuxième chaîne proposait à 14h00 "Aventure en Floride", long-métrage qui a inspiré le feuilleton "Flipper le dauphin"
La première chaîne enchaînait avec un film féérique, "Le voleur de Bagdad", à 17h30, avec Sabu.
La veilliée commence distraitement avec le troisième épisode des "Aventures de Pinocchio". A 21h35, Georges Brassens nous attendait pour "L'arche de Noël", émission qu'il partageait avec Nana Mouskouri.
Puis ce fut le film "Le milliardaire" avec Marilyn Monroe et Yves Montand. Il me reste quelques souvenirs de cette unique vision du film. Montand, milliardaire, se fait passer pour quelqu'un d'autre, mais en tant qu'homme riche achète une blague à un fantaisiste. C'est ce qui fera tomber sa double identité car il se trouvera confronté à l'humoriste qui demandera des comptes à son "double".
La Messe de Minuit, qui en 1973, sera animée par Gilbert Bécaud et dont j'avais enregistré sur cassette audio une partie essayant là mon cadeau de Noël,, m'a laissé moins de souvenirs. Elle a lieu en direct de Christkindl - ouf! - en Autriche par Monseigneur Aloïs Wagner, évêque de Linz.
J - 4 avant "La Reine étranglée".
Samedi 23 décembre 1972
Malgré un résumé très détaillé dans Télé 7 jours, aucun souvenir du septième épisode de "Match contre la vie", intitulé "Contrebande de bijoux".
Le soir, mes parents ont choisi "A la manière de 1937" du duo comique Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, suivi du vingtième téléfilm de Maigret, "Maigret en meublé", dans lequel joue Barbara Laage qui a été "Zoé" au cinéma avant Muriel au théâtre.
Sur la première chaîne, une grande fresque commence : "Les Thibault", réalisée par André Michel avec Charles Vanel, d'après l'oeuvre de Roger Martin du Gard.
Série sacrifiée, car elle est sur la Une face aux Carpentier et à la série policière du samedi soir (en janvier 1973, le troisième saison de "L'homme de fer").
"Les Thibault" a fait l'objet d'un remake en 2003 avec Jean Yanne, dans une réalisation de Jean-Daniel Verhaeghe, et c'est cette version qui est restée dans l'esprit du public, celle avec Vanel étant oubliée. L'inverse des "Rois maudits" où le remake de Josée Dayan n'a fait que remettre en lumière la version originale de Barma.
Télé 7 jours consacre cinq photos dont trois grandes en couleur et un reportage aux "Rois maudits", mais aucune n'illustre Muriel.
Télé Poche présente tous les programmes jusqu'au premier de l'an 1973 compris. Pas d'autres feuilletons, mais des films en première diffusion télé comme "Le milliardaire" avec Marilyn et Montand, et "Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" avec Marlène Jobert.
Quant à moi, je ne pense pas encore à l'après "reine étranglée" où Muriel ne sera plus à l'antenne.
Vendredi 22 décembre 1972
"Les fiancés", huitième et dernier épisode à 15h10, je crois que je n'ai pas regardé.
A 19h30, l'inquiétant Derren Nesbitt joue dans le onzième épisode de "Poigne de fer et séduction" : "Une vieille histoire".
A 20h30, c'est le troisième épisode des "Gens de Mogador", épisode dans lequel Julia (Marie-José Nat) s'aperçoit que sa meilleure amie, Herminie (Lyne Chardonnet) cherche à lui prendre son mari Rodolphe.
De retour sur la Une, je jette un coup d'oeil sur "Tom Jones" de Tony Richardson (que Jean-Patrick Manchette dans son journal traite de "merdeux").
Bien entendu, ce vendredi-là, je ne pensais qu'au magnifique film de la veille. L'entre deux semaines, du 22 au 28 décembre, sera vécu dans une euphorie.
Il est certain qu'en vendant la mêche, télé poche ayant annoncé que Marguerite ne dépasserait pas l'épisode 2, je pense que les quatre derniers épisodes seront sans Muriel.
Il me donc goûter l'instant présent, et savoir que Muriel va revenir jeudi prochain.
Un nouvel appartement, ressentir un sentiment pas vraiment nouveau et destiné toujours à la même personne, mais le fait de se rendre compte de l'intensité de cet émoi.
Pour moi, l'avenir, la vie, a désormais un nom, ou plutôt un prénom : Muriel.
Dès le premier épisode, la série est un immense succès. Si Muriel n'aura pas "d'après rois maudits" comme d'autres interprètes de la série, elle est sur le moment en couverture de "Historia", on parle d'elle, elle a un immense potentiel. Mais dans ma carcasse de petit ado de treize ans, je n'ai pas envie qu'elle devienne trop célèbre et qu'elle m'échappe. Elle reste "ma princesse du rail".
J'ignore hélas que mon voeu sera exaucé au-delà de tout puisque très vite, plus personne ne saura qui est Muriel Baptiste.
Jeudi 21 décembre 1972
Depuis la veille, pas de suspense, Télé Poche N°358 a annoncé la mort dramatique de Marguerite de Bourgogne dans le deuxième épisode "La reine étranglée".
J'ai également découvert trois pages dans Télé Poche pour la semaine suivante (28 décembre)
Ce sont, d'un coup, à la fois beaucoup d'informations, mais aussi plein de photos de Muriel Baptiste dans son nouveau rôle.
La journée a dû être longue. Enfin, 20h30 arrivent. Je suis installé devant le poste en noir et blanc avec ma grand-mère.
Et "Le roi de fer" commence.
Je ne me souviens pas de la scène d'exposition, où Muriel apparaît brièvement derrière Georges Ser. Tous les personnages de la série sont là, comme dans une pièce de théâtre.
Il est très vite question de Marguerite, mais telle l'Arlésienne, on ne la voit pas. Parmi les comédiens, je crois reconnaître dans le rôle d'Enguerrand de Marigny le comédien Pierre Michael, le héros de la série "Fortune". Jean Piat est passé du mauvais côté de la barrière, le gentil chevalier Lagardère de 1967 est très vite ici présenté comme un ogre.
Et puis, à force d'en parler, Marguerite apparaît.
Dans ma poitrine, mon coeur bat très fort. Elle est belle comme le jour, brune comme dans "La princesse du rail", et elle n'a pas changé. Son rôle est infiniment plus passionnant que l'infirmière Geneviève Lagrange.
Je suis dans un rêve éveillé. Les six mois d'attente sont récompensés. C'est le retour de l'été en plein hiver. Sa voix est toujours la même.
Comme plus tard, le dimanche 4 février 1973 où elle sera à la télé dans "Les risques du métier", j'ai l'impression de passer toute la soirée avec elle, alors qu'elle n'a que trois scènes dans "Le roi de fer" en plus de la séquence d'ouverture où elle se tient immobile.
Le temps semble suspendu. La télévision au fil des ans m'a apporté d'immenses joies, avec la soucoupe volante des "Envahisseurs" et le combat solitaire du héros David Vincent contre des extra-terrestres à apparence humaine à partir de 1969, puis cette année 1972, le duo choc Tony Curtis-Roger Moore de "Amicalement vôtre", mais tout comme pour "La princesse du rail", "Les rois maudits" me transporte encore dans une autre dimension. Il ne s'agit plus d'une histoire aussi captivante fût-elle, il s'agit d'une femme.
C'est ce soir-là que j'abandonne la qualification de "Princesse du rail" pour parler de Muriel.
Après la scène de la tour de Nesle où peu éclairé des choses de la vie, je n'ai pas compris la sensualité de Muriel, il y a celle où elle est arrêtée à Maubuisson. Puis le jugement, Muriel a les cheveux coupés à ras, comme un garçon.
Mais qu'elle que soit son apparence, elle irradie.
Jamais je n'ai connu un tel bonheur, j'étais trop jeune lors de la première diffusion de "La princesse du rail" pour réaliser. Depuis juillet 1972, j'ai compris que quelque chose avait commencé. "Les rois maudits" en sont la suite logique. Il ne vient pas un instant à mon esprit de jeune adolescent que tout pourrait s'arrêter. Muriel a dit qu'on la reverrait dans "Les rois maudits" et "La double vie de Mademoiselle de La Faille", voilà déjà "Les rois maudits", que je suis à peu près certain de ne pas avoir regardé si elle n'y était pas.
Car à l'âge de treize ans à peine, passer de "Amicalement vôtre" aux "Rois maudits" n'est pas évident.
L'épisode se termine et ma mère vient de rentrer. Je lui parle de mon enthousiasme pour la série, peu partagé par ma grand-mère.
Rien ne remplacera cette première vision en noir et blanc.
J'ai désormais un secret que seul mon copain Francis connaîtra, et surtout pas mes parents.
Je suis amoureux de Muriel Baptiste.
Des souvenirs montent à ma mémoire, les vacances à Bagnoles de l'Orne, qui ont suivi de peu la double diffusion de juillet 1972 (La princesse/Richard Lagrange). Il y a cette chevalière que je porte en toute innocence, où il fut trop difficile de graver MB et où j'ai seulement pu mettre une lettre , M.
Les endroits vus avec mes parents l'été 1972, Paray le Monial et surtout la Chapelle Montligeon, entourés de verdure et de fleurs, semblent sortis du Moyen-âge.
Le temps a suspendu son envol, je suis avec Muriel Baptiste sur un nuage, et pour très longtemps.
Mercredi 20 décembre 1972
C'est le jour de l'arrivée en France du lieutenant Columbo sur la première chaîne, avec l'histoire "Rançon pour un mort".
Je regarderai cependant la deuxième chaîne avec "Les gens de Mogador". L'épisode raconte (avant bien des drames) le mariage de Julia Angelier et Rodolphe Vernet. Les vedettes Marie-José Nat et Jean-Claude Drouot connaissent une immense succès public et critique.
Retour, enfin, de "Match contre la vie", avec l'épisode "Nicole" à 15h10. Le personnage de Nicole apparait dans deux épisodes, le second étant "Adieu Nicolas". Au cours de ses vacances en Espagne, Paul Bryan rencontre une jeune femme, Nicole Longet. Ils s'éprennent l'un de l'autre...
Ce n'est que le septième épisode, puisque "Les fiancés" sont venus bousculer la programmation. Malheureusement, les épisodes de "Match contre la vie" sont diffusés dans le désordre par rapport à la diffusion américaine. Certains personnages vont "revenir" alors qu'on les a vus mourir!
A 19H35, sur la 2,dixième épisode de "Poigne de fer et séduction", seul dont je me souvienne, "Disparition", en raison d'une rediffusion.
Dans les émissions pour les enfants sur la Une, seul épisode dont je me souvienne aussi pour "L'autobus à impériale" à 18h00 : "Silence on tourne". Les enfants participent à un concours. Il s'agit de faire de film de télévision. Mais ils n'ont aucune notion de montage et le résultat sera catastrophique.
C'est la veille de mes retrouvailles avec "La princesse du rail".
Et l'avant-veille des vacances scolaires. Je pourrai veiller pour voir Muriel, le lendemain, il n'y a pas classe.
Muriel devait aussi bouillir d'impatience de se voir à l'écran. Elle nous a dit dans l'interview de Télé Poche ne pas avoir vu le résultat, mais Claude Barma lui a dit que c'était formidable