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Fans de Muriel Baptiste

Lundi 17 Septembre 1973

16 Juin 2014 , Rédigé par patricks Publié dans #JOURNAL 1973

C'était le jour de mes quatorze ans. Pas cool, un lundi!

A "Miditrente", l'invité de la semaine était Marcel Amont. Alors très populaire, il connaîtra une éclipse à la fin des années 70, vraiment injustifiée.

J'ai pu le voir plein de dynamisme à "La Grande Comédie" à Paris en 2009, un vrai jeune homme. Il a fait une pirouette avec une chaise en homme de music hall ayant gardé une forme physique étonnante malgré l'âge.

J'apprécie la rediffusion de "L'homme du Picardie" mais je boude l'autre feuilleton, "L'étang de la Breure".

Le feuilleton du soir, "Les aventures du Baron de Trenck", dont je ne garde pas de souvenir à part la musique, est sitôt vu sitôt oublié.

Cette rentrée me laisse un énorme regret de printemps. Le printemps 1973, que j'ai raconté sur ce blog, avec Muriel presque chaque soir dans "Le Premier juré", était éblouissant. Et la suite de l'année n'est pas à la hauteur.

Je me souviens encore du choc en voyant par hasard dans la vitrine d'un libraire le vendredi 16 mars Muriel en couverture du tome 2 des "Rois maudits" édition grand format.

L'été a prolongé ma félicité sans télévision, en Normandie, en vacances, à rêver encore et toujours à Muriel, mais cette rentrée-là ressemble à une fêlure. Comme si le charme se rompait. Par comparaison, la rentrée 1972 était pleine de promesses.

Dire que quatre décennies ont passé depuis cette époque, nous vivons dans un monde totalement différent, et une chose n'a pas changé, malgré la mort, j'aime toujours Muriel. Je ressens souvent une forme de sérénité, l'impression qu'elle veille sur moi. Annie Sinigalia a dit qu'elle pensait à Muriel quand elle passait devant le 24 rue Pigalle. Moi lorsque je m'y suis rendu, le vendredi 27 juin 2008, j'ai ressenti une bouffée de bonheur. J'étais dans un endroit où elle avait vécu des années, à l'époque de sa gloire, il y avait comme un doux fantôme dans l'air. Même chose à Lyon le vendredi 10 juillet 2009, au 6 rue des Trois Rois (maison natale), au 12 rue des Bournes (maternité devenue une copropriété). Quand on aime quelqu'un à ce point là, il ne peut pas mourir.

 

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