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Fans de Muriel Baptiste

Jeudi 23 Juillet 1964

21 Avril 2013 , Rédigé par patricks Publié dans #JOURNAL POSTHUME IMAGINAIRE

Le docteur Lambert a pu me prendre entre deux rendez-vous.

 

Il m'a prescrit des calmants.

 

Au 51 rue Pierre Charron, dans le 8e, chez "Marie Claire", Sophie L... semblait m'attendre. J'étais modèle pour le magazine et je suis actrice, cela leur fait de la publicité, et ils sont prêts à me faire de nouveaux reportages intitulés "Le sourire de Gigi 1964".

 

Avec ma "popularité", Sophie n'a pas cachée que mes cachets seront plus confortables.

 

Le 17 juillet, je parlais d'un jeune homme qui m'avait abordé au Golf Drouot, il connaissait en fait Sophie qui m'en reparle. Il a voulu avoir mes coordonnées qu'elle ne lui a évidemment pas données.

 

Souhaitant me changer les idées, j'ai dit à Sophie que je ne serai pas contre le revoir avant de retourner à Grasse. Elle se propose d'organiser un dîner au restaurant au pied levé, en le contactant, ainsi que son petit ami du moment, Sophie en changeant souvent.

 

Nous nous retrouvons chez Maxim's, 3 rue royale. C'est sans doute l'endroit le plus cher de Paris. Il paraît, d'après Sophie, qu'il n'est pas rare d'y croiser des célébrités.

 

Toasts de caviar, filets de sole, champagne rosé, je me crois revenue à la tournée de Bel Gazou. L'ami de Sophie se fait discret, mon chevalier servant se nomme Romuald et très vite m'apprend qu'il est auteur de bandes dessinées. Il semble en vivre et confortablement, car il refuse que Sophie paie l'addition. Nous allons ensuite danser chez Castel. Pour cette soirée, trouvant mes cheveux affreux, j'ai mis une perruque. J'ai pris dans ma garde robe quelque chose de discret, un chemisier marine et une longue jupe peut être pas à la dernière mode.

 

Lorsque nous nous séparons, il est plus de quatre heures du matin, et mon chevalier servant se propose de me raccompagner rue Pigalle. Sophie me laisse donc entre ses mains.

 

Je lui propose de monter boire un dernier verre et pour toute réponse, il approche son visage et m'embrasse passionnément.

 

Puis, il m'accompagne dans l'escalier.

 

 

NOUS-DEUX-1966

 

 

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