Dimanche 2 juin 1974
1 Juin 2019 , Rédigé par patricks Publié dans #VOYAGE DANS LE TEMPS
L’anecdote du jour : Muriel voulait devenir journaliste mais n’a pu faire l’école de journalisme.
Je pense que nous avons fêté l’anniversaire de Patricia ce dimanche (voir photo). De gauche à droite : Ma mère, moi, Patricia cheveux longs soufflant la bougie du gâteau, Gilberte, ma grand-mère, Maurice V., Micheline V., Alice R. sœur de ma grand-mère. J’ai une deuxième photo où je suis à la hauteur de Patricia que je mettrai demain.
La première chaîne avait le son en panne. Ce problème datait de début 1974, un soir où en regardant « Banacek » que j’ai évoqué sur le blog, un orage avait éclaté. Il avait touché l’antenne, et souvent le son de la première chaîne était défaillant.
Nous n’avons pas regardé le documentaire « La grande barrière de corail » de Pierre Levie (1967) à 14h25 sur la 2, qui remplaçait le traditionnel film de la 2.
Or, à 17h15, il y avait le quatrième épisode de « L’homme de Vienne » sur la première chaîne, « Double jeu ». La télévision étant en panne, Alice R., ma tante, qui louait un appartement au centre ville nous donna la clé à Patricia et moi pour aller le regarder.
J’ai alors fait la plus grande bêtise de ma vie, enfin, je ne le saurais jamais. Nous étions seuls, Patricia et moi, et avions un appartement à notre disposition, et la liberté.
Nous nous rendîmes en ville et Patricia me parla de « mes petites chéries ». Elle ignorait que j’étais puceau. J’étais troublé, et finalement nous sommes allés nous promener en passant devant l’appartement de la tante, sans regarder « L’homme de Vienne ». Je verrai l’épisode « Double jeu » un an plus tard dans « Samedi est à vous ».
Patricia sans lui manquer de respect était une jeune fille dans toute sa splendeur, et je ne saurai jamais, si je m’étais montré entreprenant, si elle m’aurait dit oui ou non. Je ne l’ai jamais revue et j’ai su qu’un an plus tard, elle était mariée à un rugbyman.
Cette Pentecôte 1974 restera mémorable : peut-être une grande occasion manquée, et qui ne fut pas près de se représenter avec une autre fille car j’étais timide.
C’est bien joli d’être amoureux fou de Muriel Baptiste, mais si c’était à refaire, je crois que j’aurais dans la mesure des limites de ma timidité fait comprendre à Patricia qu’elle ne m’était pas indifférente.
Cela restera l’un des plus grands regrets de ma vie.
Je ne me souviens pas si le soir, la famille regarda le film du dimanche soir, « La Comtesse de Hong-Kong » de Charlie Chaplin avec Marlon Brando et Sophia Loren.
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