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Fans de Muriel Baptiste

Dimanche 15 octobre 1972

13 Octobre 2017 , Rédigé par patricks Publié dans #VOYAGE DANS LE TEMPS

A 14h30, la deux propose un film italo-yougoslave, « La charge des cosaques ». Il n’y a que des inconnus au générique, le premier rôle étant tenu par un certain Steve Reeves.

Des variétés sur la une, « Passeports pour le succès » avec Charlotte Julian et sa « Fleur de province », Georges Ulmer, Dalida, Art Sullivan. Suivi de la deuxième partie des « Deux nigauds ». Je ne pense pas avoir vu le film du dimanche soir, « Jamais le dimanche » de Jules Dassin.

Le dimanche à cette époque-là était faible au niveau de la qualité des programmes, le plus mauvais jour de la semaine. Surtout sur la deux le soir, « Inventaire », un magazine de Pascal Breugnot, digne de la chaîne Arte avant l’heure. Un reportage sur le village de Sordes et l’épopée des braconniers du saumon. Un véritable somnifère !

Or, l’après-midi sur la deux, il y avait déjà une émission culturelle « Musique pour les yeux : Franz Schubert, Georges de La Tour », émission réservée à un public d’initiés. Le grand public était incité malgré le froid de la saison automnale à aller faire une promenade.

En deuxième partie de soirée, à 21h20, la deux proposait le magazine « Vive le cinéma ». Il était consacré au film de François Truffaut « Une belle fille comme moi ».

Je n’avais pas Francis pour parler de Muriel Baptiste. Je n’aimais surtout pas le dimanche soir, veille de retourner au collège.

Mi-octobre, il faut bien constater que depuis la fin de « Richard Lagrange », je suis en manque de Muriel. On ne trouve rien dans la presse, même pas de lettres de téléspectateurs sur elle. Avec le recul, je constate qu’elle passait très rapidement de la lumière à l’ombre.

Grande vedette et tête d’affiche en juillet, on n’en parlait plus trois mois plus tard. La télévision reprend vite la gloire qu’elle donne facilement. La preuve en est donnée avec le cas de Muriel Baptiste, encore qu’en 1972, elle allait revenir. En 1974, ses adieux seront définitifs sans qu’elle-même ne comprenne pourquoi.

 

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