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Fans de Muriel Baptiste

Mercredi 6 Mars 1974 : La fin d'une époque

17 Février 2016 , Rédigé par patricks Publié dans #DE LA GLOIRE AU DECLIN 1973-74

Mercredi 6 Mars 1974 : La fin d'une époque

Mais pas la fin de ce blog, je vous rassure.

L'après-midi, dixième épisode des "Bannis" : "La ville du refus", et sur la Une à 17h20 un "Skippy le kangourou" : "Le radeau".

Nous n'avons pas regardé l'actualité, passant sur la 3 pour voir le premier épisode de "Cannon", à 19h40, "Gardez-moi de mes amis", suivi donc de "Contre enquête : L'affaire Bernardi de Sigoyer". Télé Poche annonce un "Bernardy" avec un Y, ce qui est une erreur.

J'étais aux anges, pour la dernière fois, de voir ma chère Muriel. Je ne me souviens pas de la réaction de mes parents, qui fut sans doute indifférente. Le film lui même n'est qu'une reconstitution d'un procès criminel, et n'a rien d'extraordinaire. Je ne sais pourquoi, il fut un temps par la suite où je crus que cela faisait partie de l'anthologie "Messieurs les jurés" dont les épisodes sont bien plus longs.

Je suis heureux, mais le lendemain, les jours, les semaines, les mois suivants vont passer sans Muriel. C'est là que je vais tomber de mon nuage. Le mercredi 26 juillet, alors que nous sommes en vacances à Bagnoles de l'Orne, Muriel fera ses adieux télévisuels dans "Un curé de choc" et je ne la verrai pas.

C'est une page qui se tourne, je quitte le collège pour le lycée en juin, où je vois pour la dernière fois mon ami Francis.

Muriel, que j'ai tant aimée, que j'aime encore, disparaissait du paysage audiovisuel. C'est l'une des plus grandes injustices du monde de la télévision qui survenait.

Le téléfilm passe vite, cinquante minutes. Ce n'est pas le film le plus passionnant de Muriel, on est loin d'Annunciata ou de Marguerite de Bourgogne.

C'est vraiment trop bête et trop injuste, "la vie, quelle gifle" comme aurait dit Muriel.

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